Tant de choses à voir / à voir et à z-entendre. Boris Vian-Party. Venez-y
de
G De B
Mise en scène : Anne Glibert
Salle Sainte-Suzanne, Avenue Gustave Latinis 50 à 1030 Schaerbeek
janvier 2009
Boris Vian est mort en 1959. Il avait 39 ans.
Un talent exceptionnel. Reconnu aujourd’hui bien plus qu’ hier.
"L’écume des jours", un bijou d’inventivité, d’insolite, d’humour et de détresse sur le thème "il n’y a pas d’amour heureux", où les objets ont des états d’âme et les souris, le don de parole, ne reçut pas les honneurs du prix de la Pléiade le 25 juin 1946. "Ils m’ont dit en rigolant à ne pas écrire des poésies mystère."
Vian était en avance sur son temps.
Plus que tout, c’est le style, le travail sur la langue, les jongleries verbales, les rythmes brefs et swinguant qui accrochent. Ce sont les ruptures de ton, les changements inattendus de registre, de la drôlerie loufoque et absurde au désespoir amer et cynique, qui surprennent.
C’était un surdoué, malgré son grand corps malade.
Il savait tout faire. Ingénieur, trompette, romancier, auteur dramatique, critique musical et littéraire, chroniqueur, compositeur et parolier de chansons, librettiste d’opéra.
Un poète aussi, qui ne se prenait guère au sérieux d’ailleurs. "Si j’étais pohêteû..."
Le Grenier de B. voudrait faire des incursions dans cette énorme production. Faire voir et entendre sa "muse" poétique, ironique et étrange, son art du dialogue et de la parodie, scandés par des chansons signées Vian qui mêlent fantaisie et gravité sur des rythmes qui balancent.
Avec les musiciens : Arielle Bouchez (voix), Benjamin Daumerie (batterie), Didier De Hertogh (voix), Hugues Devos (trompette et flûte), Jacques Zajtman (sax ténor et sax alto), Laurent De Vroey (guitare), Max Vandenberghe (basse)
et les comédiens : Arnaud Vaganay, Erika Knabel, Kai Stolzenburg, Karine Bonnel, Luc Schimtz, Maryvonne Pironet, Matthieu Lits, Michel Pietquin et Philippe d’Oreye.
Un talent exceptionnel. Reconnu aujourd’hui bien plus qu’ hier.
"L’écume des jours", un bijou d’inventivité, d’insolite, d’humour et de détresse sur le thème "il n’y a pas d’amour heureux", où les objets ont des états d’âme et les souris, le don de parole, ne reçut pas les honneurs du prix de la Pléiade le 25 juin 1946. "Ils m’ont dit en rigolant à ne pas écrire des poésies mystère."
Vian était en avance sur son temps.
Plus que tout, c’est le style, le travail sur la langue, les jongleries verbales, les rythmes brefs et swinguant qui accrochent. Ce sont les ruptures de ton, les changements inattendus de registre, de la drôlerie loufoque et absurde au désespoir amer et cynique, qui surprennent.
C’était un surdoué, malgré son grand corps malade.
Il savait tout faire. Ingénieur, trompette, romancier, auteur dramatique, critique musical et littéraire, chroniqueur, compositeur et parolier de chansons, librettiste d’opéra.
Un poète aussi, qui ne se prenait guère au sérieux d’ailleurs. "Si j’étais pohêteû..."
Le Grenier de B. voudrait faire des incursions dans cette énorme production. Faire voir et entendre sa "muse" poétique, ironique et étrange, son art du dialogue et de la parodie, scandés par des chansons signées Vian qui mêlent fantaisie et gravité sur des rythmes qui balancent.
Avec les musiciens : Arielle Bouchez (voix), Benjamin Daumerie (batterie), Didier De Hertogh (voix), Hugues Devos (trompette et flûte), Jacques Zajtman (sax ténor et sax alto), Laurent De Vroey (guitare), Max Vandenberghe (basse)
et les comédiens : Arnaud Vaganay, Erika Knabel, Kai Stolzenburg, Karine Bonnel, Luc Schimtz, Maryvonne Pironet, Matthieu Lits, Michel Pietquin et Philippe d’Oreye.
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